Spiderman
est peut-être un des seuls super-héros que je connais depuis que je suis petite
fille. Mon père m’avait trouvé des vieux spider-magazines que je dévorais quand
j’avais un peu de temps. Parmi les méchants, mes préférés restent Mystério et
le lézard. Mais si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous parler du film d’animation : Spider-Man New Generation. Alors que la sélection pour l'oscar du meilleur film d'animation 2021 laisse à désirer, quoi de plus logique que de mettre à l'honneur un film d'animation qui a mérité cette statuette !
Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles
Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et
s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de
Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se
découvre des super-pouvoirs Dans le même temps, le plus redoutable cerveau
criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules
nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers…
Ce film est un coup de cœur. Et
pourtant, ça démarrait plutôt mal. En effet, le style d’animation m’a beaucoup
perturbé au début. On est face à un style un peu comics, pure bande dessinée,
une animation parfois un peu hachée et des dessins un peu bruts. Ce n’est pas
du tout le genre de dessin que j’ai l’habitude de voir en animation donc j’ai
eu besoin d’un petit moment pour rentrer dans le film. Mais une fois que j’y suis
arrivée, j’ai passé deux très bonnes heures. Ce que je pensais être une
faiblesse pour le film, s’est révélé une force. Le fait que l’on ait pas l’habitude
de ce type de dessin pour un film le rend un peu plus unique. Je ne suis pas
une spécialiste des techniques (je laisse ça à mon petit frère !) mais les
mélanges sont réussis et se révèlent plutôt fluides.
L’histoire est celle classique de n’importe
quel opus de Spider-Man. En tout cas d’un premier opus. On découvre Miles, mal
dans sa peau et dans sa nouvelle école, ne trouvant d’échappatoire à sa vie que
lorsqu’il graphe ou traîne avec son oncle. Mais un jour, il se fait mordre par
une araignée radioactive et devient une autre version de Spider-Man. Il doit
donc faire face à la fois à sa nouvelle personnalité mais en même temps aux
ambitions du Caïd qui, avec sa machine infernale, arrive à ouvrir des portails
vers d’autres dimensions et risque de créer un trou noir qui engloutirait
New-York. Pour l’arrêter il se retrouve à devoir collaborer avec d’autres
versions de Spider-Man venant d’autre dimensions (et c’est là qu’intervient la
mise en commun des différents style de dessin).
On retrouve le discours classique
du jeune qui doit faire face à lui-même pour devenir un héros mais la présence
des autres personnages donnent une dimension plus collective à cette quête.
Même si certains sont peu présents (le spider-man noir, spider-cochon…), le
film arrive à leur donner une réelle existence en tant que personnages
principaux. Mon coup de cœur va au personnage de Tante May… tellement drôle !
La seule réserve que j’émettrais c’est
sur l’ambiance sonore du film. Elle est parfois un peu trop agressive. Le son
de la salle était peut-être mal réglé (c’est une possibilité) mais j’ai trouvé
la bande-originale oubliable même si elle était bien adaptée à certains
moments.
Pour moi le film réussit ce qu’il
entreprend. Dépoussiérer l’univers peut-être devenu trop classique de Spider-Man
en introduisant des genres et des histoires différentes. On reste dans le
classique, mais plein de petits éléments rendent le film vraiment unique en son
genre et je pense que l’homme-araignée en avait besoin ! Une suite est prévu en 2022, j'espère qu'elle sera de la même qualité !
Notons que non seulement le film a réussi à obtenir l'Oscar du meilleur film d'animation. Mais il a réussi SANS être un film Disney. C'est dire sa qualité.
RépondreSupprimerTitus Platypus.