La chronique des Bridgerton : au coeur de la saison londonienne

 


Très chers lecteurs de ce blog… Vous n’avez pas pu passer à côté du lancement de la série Netflix le 25 décembre dernier : La chronique des Bridgerton ! A cette occasion, les éditions J’ai lu ont choisi de publier tous les tomes de la saga en version tome double. Votre fidèle lady fourmi s’est donc procurée sans plus attendre le début de cette saga et me voilà prête à vous en parler ! Bien entendu, je risque de dévoiler certains éléments de l’intrigue, par conséquent vous connaissez désormais les risques de votre lecture ! Le tome que j’ai lu comprend Daphné et le duc et Anthony, les tomes 1 et 2 de cette saga.


Très chers lecteurs, quelle saison ! Au rythme des bals et des réceptions, je vous ai narré le feuilleton haletant de la folle romance entre Mlle Daphné Bridgerton et Simon, le ténébreux duc de Hastings. Valses langoureuses, rebondissements cocasses et bagarres mémorables nous auront tenus en haleine jusqu'à l'épilogue d'un romantisme échevelé. Aurons-nous le temps de reprendre notre souffle ? Il est à craindre que non, car il se chuchote déjà dans Londres qu'Anthony, le frère de Daphné, serait décidé à convoler lui aussi. Hélas, l'élue a une soeur odieuse qui s'oppose catégoriquement à cette union en raison du passé libertin du vicomte.

Je fais partie de ces personnes qui auraient aimé vivre à l’époque de ce livre. Comme dans les romans de Jane Austen, j’aime l’ambiance qui s’en dégage, le style de vie qui est décrit… Bien sûr, je sais aussi que c’est une vie qui ne concerne que certaines personnes et que la place n’est femmes n’est guère reluisante. Mais j’aime me laisser transporter par les bals, les mariages, les histoires d’amour, les réceptions chez la reine… Bref, je suis très bon public pour ce genre de romans.

C’est donc sans surprise que j’affirme avoir adoré ces romans. Le schéma est certes répétitif (rencontre ; coup de foudre, jeu du chat et de la souris, aveu des sentiments, mariage, dispute, réconciliation) mais au moins on sait où l’histoire va nous emmener. Le récit passe au second plan, ce sont vraiment les personnages qui sont mis en avant.

Commençons par parler de Daphné et le duc. Après deux saisons sans trouver d’époux, Daphné Bridgerton commence à désespérer. Au même moment, Londres voit d’un œil envieux le retour du Duc de Hastings, fringant jeune homme célibataire. Elle veut des prétendants, il veut avoir la paix ! Se dessine alors un plan : il va la courtiser et atiser la jalousie de ces messieurs et lui donnera l’impression d’être engagé au grand dam des mères de familles. Evidemment que les deux protagonistes ont un coup de foudre ! Evidemment que le petit jeu se retourne contre eux ! Mais c’est ça que l’on attend de cette histoire. Une histoire d’amour belle et évidente.

Si j’ai beaucoup apprécié le personnage du duc, j’ai moins aimé celui de Daphné. Je la trouve trop sure d’elle et égoïste. Un peu idéaliste peut être aussi. Elle sait à quoi elle s’engage dans sa relation avec Simon mais lui reproche beaucoup de choses jusqu’à finir par le piéger. Heureusement, l’histoire finit bien ! J’ai aimé la relation qu’il y a entre les deux, ils sont très complices et ça se ressent dans les échanges. L’autrice sait parfaitement mettre en place les scènes où ils sont tous les deux et on les attend avec impatience. Vraiment, je n’ai pas eu envie de les quitter.

Le deuxième tome s’intéresse de plus près à l’ainé de la fratrie : Anthony Bridgerton. Celui-ci décide subitement de se marier et pense que l’amour ne peut être qu’un frein à la réussite du mariage. Traumatisé par la mort prématurée de son père, il est convaincu qu’il ne le surpassera jamais et mourra au même âge que lui. Tomber amoureux n’est donc pas envisageable sachant qu’il laissera son épouse seule. Il jette son dévolu sur Mlle Edwina Sheffield. Mais pour l’épouser, il faut le consentement de sa sœur ainé, Kate, au caractère bien trempé et qui n’hésite pas à dénigrer le vicomte.

Dans ce tome, on est face à un jeu du chat et de la souris. Les deux personnages se détestent puis finissent par se rendre compte qu’ils ont des points communs et des sentiments l’un pour l’autre. Classique mais efficace. On prend plaisir à suivre leurs joutes verbales puis à les voir se rapprocher. Comme dans le premier tome, l’autrice nous montre que c’est l’homme qui cède le premier à ses sentiments et ça change !

Ici, j’ai aimé tous les personnages ! Chacun a une personnalité différente qui le rend unique. Kate s’affirme beaucoup mais on sent qu’elle subit quand même sa condition de quasi vieille-fille. Au fur et à mesure de l’histoire elle se dévoile autant au lecteur qu’à Anthony et c’est très bien amené de la part de l’auteur.

J’ai particulièrement aimé la scène de la partie de croquet qui était hilarante. Même si on se concentre sur un membre de la famille à chaque tome, cette scène a permis de tous les retrouver. Elle assure ainsi une forme de continuité avec le premier tome.

Alors oui ce sont des romans plus du genre collection Harlequin que collection Blanche. Oui les histoires sont téléphonées et on sait ce qui va se passer et donc ? On prend juste du plaisir à voir évoluer la famille et les histoires d’amour font du bien. La grande romantique que je suis a voyagé pendant un temps et j’ai adoré. Par contre, je dois admettre que je n’ai pas vraiment trouvé grand intérêt au personnage de Lady Whisteldown dans le livre. Son journal se résume à quelques encarts en début de chapitre et à une mention par les personnages mais c’est tout. C’est dommage.

Je n’ai pas mentionné les différences entre la série et les livres pour la simple et bonne raison que la chronique de dimanche sera consacrée à la série. Alors si vous voulez connaître mon avis, rendez-vous dimanche !

 

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