Continuons
dans la découverte pour le PAC avec Hex de Thomas Olde Heulvet. Le résumé me
promettait beaucoup mais malgré une écriture fluide et une tension bien présente,
le roman s’est avéré être une petite déception.
Lecture
qui trainait depuis longtemps dans ma PAL (jusqu’à ce que je me rende compte
que j’avais l’ebook en anglais et que j’aille faire un emprunt éclair à la
médiathèque), j’ai profité de la catégorie Sois vent, rêve, cendre et néant ;
sois nuit, noir, âme et souhait du menu Automne de l’étrange pour enfin
découvrir ce récit.
J’ai
tout de suite été mise dans l’ambiance de cette ville sous menace constante.
Les gens ont appris à vivre avec au point de ne plus faire attention aux apparitions
de « la sorcière ». Jusqu’à ce que plusieurs événements, déclenchés
par certains ados de la ville, déchainent le chaos. Et pourtant, c’est une
première déception. La tension monte crescendo, la peur aussi et puis on
assiste à des bêtises d’ados qui entrainent « juste » une forme de
folie collective. Je m’attendais à ce que l’horreur soit plus présente que ça.
Même si le personnage de la sorcière est bien utilisé (bien que très classique),
j’ai été globalement déçue de l’enchainement de l’histoire.
S’attacher
aux personnages est compliqué puisqu’on comprend rapidement qu’ils restent des
morts en sursis. Quelques-uns pourtant se dégagent et apporte un vrai souffle
au récit et une autre approche. D’autres sont pétris de clichés et ne servent à
rien dans le roman.
Malheureusement,
j’ai commencé à me lasser environ une centaine de pages avant la fin et la
scène finale n’a pas dissipé ce sentiment. J’ai trouvé la résolution brouillonne,
presque incompréhensible. Est-ce pour laisser une fin ouverte ? Sans doute
mais personnellement, je manque d’explications.
Il
y a plusieurs occasions manquées dans ce roman (nouveaux habitants, les origines
du mythe) ce qui a rendu ma lecture frustrante. J’aurais aimé que ça aille plus
loin dans l’horreur sans pour autant virer au gore. Et pourtant, je suis très
bon public et j’ai peur rapidement. Mais ici, ça n’a pas pris. Dommage.
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