FLOP 10 - Mes déceptions de l'année 2022

 

Après les meilleures lectures, voici malheureusement mes déceptions de l’année 2022. Avant toute chose, je tiens à dire que ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé un roman que je dénigre le travail de l’auteur, ses idées ou encore son style. Je n’ai pas aimé mais cela ne veut pas dire que le roman n’est pas bon. Lorsque je n’aime pas, c’est que je n’accroche pas au style d’écriture ou au thème de l’histoire. Voilà, maintenant que c’est exprimé, passons au fameux Flop 10 2022.

Ce flop ne contiendra que neuf romans au lieu de dix.

En 9^e position, je ne vais pas me faire des amis sur ce coup-là, c’est Amande de Sohn Won-Pyung. Je n’ai pas vraiment accroché au propos ni au personnage. J’aurais aimé que le côté « privé d’émotions » soit parfois mieux amené et surtout plus mis en avant étant donné que selon le résumé c’était central. Ensuite, j’ai vraiment été déçue par la fin. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus subtil.

A la 8^e place, il est question de Passé Minuit de Emmanuelle Cosso-Merad. Le roman était pourtant plutôt bien construit mais il s’est avéré être très très long. L’intrigue prend vraiment trop de temps à se mettre en place et finalement on arrive à une fin qui pour moi n’a pas vraiment de sens. J’ai trouvé les personnages pleins de clichés et assez peu développés au final. Pourtant l’idée était vraiment intéressante.

Le 7^e roman, c’est Deux secondes d’air qui brûle de Diaty Diallo. Ici, j’ai été déçu parce que le thème était vraiment intéressant. Evoquer la banlieue et les violences policières était un bon sujet et pourtant j’ai eu le sentiment de lire quelque chose de maladroit. Le langage utilisé ne m’a pas vraiment plu, je l’ai trouvé un peu trop cliché là aussi. Et je ne suis pas sûre d’avoir correctement compris le message que l’autrice essayait de faire passer. Après, il s’agit d’un premier roman donc je pense que tout cela s’améliorera au fur et à mesure. Qui sait ? Je serais peut-être plus sensible au prochain.

En 6^e position, j’ai mis Rien ne t’appartient de Natacha Appanah. Lu dans le cadre du prix littéraire de la médiathèque, ici je pense vraiment que je suis passée à côté de quelque chose. Tous les autres lecteurs du prix ont été touchés et j’ai été la seule à ne pas aimer. Je pense que pour ce coup-ci, il y a quelque chose dans ce récit que je n’ai pas su saisir. Ça arrive !

Pour débuter le top 5, (là aussi je ne vais pas me faire des amis) je vais évoquer On était des loups de Sandrine Collette. Ici, les thèmes abordés m’ont plu mais j’ai eu beaucoup de mal avec les monologues du personnage principal. Je les ai trouvés très long et peu utiles au récit finalement. Mais je pense me pencher plus sérieusement sur les romans policiers de cette autrice car j’ai l’intuition qu’ils pourraient plus me plaire.

A la 4^e place, je ne vais pas être très originale sur ce coup-là mais il s’agira de Vous êtes sur le portable de Sam de Dustin Thao. Comme beaucoup de gens, je m’attendais à être plus émue que ça et finalement j’ai surtout ressenti de l’agacement et de l’énervement, particulièrement envers le personnage de Julie. Le personnage est assez déséquilibré par rapport aux autres c’est dommage. L’histoire dérive plus vers du fantastique que du réel, notamment vers la fin mais je n’ai pas accroché à ce changement de genre.

En 3^e position, je vais évoquer Belhazar de Jérôme Chantreau. J’ai eu un avis en demi-teinte au début. J’ai beaucoup aimé la première partie avec l’enquête sur la mort du jeune homme autant la dernière partie entre philosophie et onirisme m’a complétement perdue. Je n’ai pas compris grand-chose au propos de l’auteur et cela a un peu gâché ma lecture.

En 2^e place, je parlerais de La Maison d’Emma Becker. J’ai vu une présentation par l’autrice de son nouveau roman à une journée professionnelle et j’ai voulu essayer un de ses romans. La maison était celui qui m’intéressait le plus et pourtant… Tous les romans de l’autrice, d’après ce que j’ai compris, tourne autour de la sexualité. Dans La Maison, il est question de son expérience de prostituée en Allemagne. Ce n’est pas le sujet qui m’a déplu, c’est même assez intéressant mais le roman est très long et s’arrête parfois sur des considérations qui ne m’ont pas spécialement plu. J’ai trouvé le style parfois très lourd également.

Enfin, en numéro 1, il s’agit de Queen Kong d’Hélène Vignal. Je ne pensais pas mettre un roman de la collection l’ardeur dans ce flop. Pourtant, je n’ai pas du tout accroché à ce roman. Je me suis profondément ennuyée et je n’ai pas du tout compris le propos. Le roman est extrêmement court, trop à mon sens pour traiter du sujet du slut-shaming. Dommage parce que vraiment, il y  avait de la matière. Mais je me suis retrouvée face à un roman creux. Vraiment, je pense que c’est ma plus grosse déception de l’année.

Et vous ? Quelles ont été vos déceptions cette année? Ce roman que vous pensiez adorer et patatras ? Dites moi tout en commentaire !